Pour finalement en arriver là...

Si vous me suivez sur Instagram, vous avez certainement compris que professionnellement parlant, depuis ce début d’année, il y a eu pas mal de changements…Je vais vous expliquer comment cela s’est passé et les impacts que cela a eu sur ma vie de famille.

Effectivement, j’ai quitté mon CDI dans le cabinet de gestion de patrimoine  pour lequel je travaillais depuis 3 ans tout pile à la fin mars 2018. Je ne m’étalerais pas sur les raisons qui m’ont fait quitté ce job, je peux juste vous dire que j’y ai appris beaucoup de choses qui me servent aujourd’hui pour ma nouvelle activité car la palette des missions qui m’étaient confiées était vraiment très large. Je suis donc partie pour un poste de conseiller à distance pour une grande Assurance française en CDD. Ouais c’était risqué! Mais j’avais vraiment fait le tour de mon poste d’avant. J’ai commencé ce nouveau travail par 6 semaines de formation très éprouvantes . Éprouvantes car elles se passaient à Paris (à 3h30 de train de chez moi) en plein milieu des grèves SNCF…vous m’enviez là, hein?

J’ai très mal vécu la séparation familiale et mon fils a visiblement mal vécu l’après… Quand je suis rentrée, tous les soirs avant d’aller dormir, Micro moi me demandait si je serai là le lendemain matin, et le matin en le laissant à l’école, il pleurait systématiquement, me demandant si je serais là quand il sortirai de l’école… bref, pas cool…Il avait pourtant bien vécu la séparation, étant bien entouré par mamie et papa. La maîtresse n’avait même rien remarqué, elle s’est juste étonnée des pleurs du matin depuis que j’étais rentrée. Cette histoire a duré plus d’un mois, c’est très long !!!

Bref, après ces 6 semaines, me voilà à Clermont ferrand, en plein centre ville, et surtout en plein coeur du centre d’appels. Ouille, j’ai tout de suite vu que ce n’était pas un job pour moi. Pour ne rien arranger, les gens qui bossent là bas ne pensent qu’à dénigrer le travail et surtout l’entreprise et la hiérarchie pour laquelle ils bossent, tu vois le genre? je me suis dit mais qu’est ce que je fous là??? j’ai bien évidemment serré des fesses parce qu’il est difficile de se faire une idée sur un nouveau travail en si peu de temps.

Le temps a passé et rien n’a changé. J’allais travaillé le matin après avoir déposé Micro moi à l’école avec le mal au bide et je rentrais à 19h quasiment 4 soirs sur 5. Quand mon fils a commencé à m’appeler mamie quand il s’adressait à moi, je me suis dit que ça sentait le roussi. Quand je suis rentrée un soir tellement crevée que je me suis énervée sur lui, là j’ai dit STOP.

J’ai dès le lendemain déposé ma démission. Ben ouais démission, encore: ça fait genre la fille instable? Non, ça fait juste genre la fille qui sait ce qui veut! ou ne veut pas en l’occurrence. Qui dit démission dit absence d’indemnisation…mais qu’importe. Ça m’était déjà arrivé de bosser dans un endroit qui ne me convenait pas, je connaissais les effets désastreux sur moi et je ne voulais surtout pas réitérer l’expérience.

J’avais en parallèle créé ma micro entreprise depuis quelques mois, pour démarrer une activité de community management et pour être en règle avec la création de nos soirées clermontoises Hey les filles! c’est jeudi…,  des soirées 100% femmes dédiées à se créer du réseau pro et perso. Le blog, France Bleu Pays d’Auvergne, les soirées Hey les filles (qui prend de plus en plus d’ampleur) et le community management, tout cela me prenait énormément de temps. Et si je voulais les développer, il fallait que je m’y consacre à 10 000%. Je n’aurais jamais quitté mon CDI pour me consacrer à ma micro entreprise, trop risqué selon moi…. mais finalement, on en est là…

N’était ce tout simplement pas une entourloupe de mon cerveau pour en venir à ce que j’avais vraiment envie de faire??? je crois bien que oui  Reste plus qu’à trouver un nouvel équilibre pro- perso….mais je crois que travailler en espace de co working va être indispensable dans peu de temps…